Les amendes routières en Belgique vont augmenter significativement : les perceptions immédiates +10% (ex. 1er degré 58→63,8 €) et les amendes pénales +25% (décimes 8→10), visant à rapporter ~50 M€ supplémentaires par an. Information essentielle pour conducteurs et professionnels du droit : anticipez l’impact financier, adaptez vos conseils et procédures de contestation ou de gestion des infractions.

La Belgique s’apprête à augmenter les montants des sanctions routières : les perceptions immédiates (amendes sans passage au tribunal) seront majorées de 10% tandis que les amendes pénales subiront une hausse de l’ordre de 25% (décimes additionnelles de 8 à 10). Ces mesures, portées par la ministre de la Justice, visent à accroître les recettes publiques mais auront un impact direct sur le budget et le comportement des conducteurs.
Toutes les catégories d’infractions sont concernées par l’augmentation. À titre d’exemple (estimations issues des barèmes annoncés) :
Exemples pratiques : être flashé à 45 km/h au lieu de 30 pourra entraîner une sanction autour de 118,8 € (hors redevance) ; une alcoolémie de 0,30 mg/l correspondrait à environ 196,9 €. Les amendes du 4e degré, traitées systématiquement par tribunal, n’ont pas encore de montant révisé communiqué, mais restent soumises au régime judiciaire (entre 320 € et 4 000 € selon la gravité).
Les amendes pénales, applicables après décision judiciaire, évolueront via l’augmentation des décimes additionnels (passage de 8 à 10). Cette revalorisation de 25% s’appliquera à des infractions dans plusieurs matières, pas seulement le roulage. En pratique, cela signifie que toute condamnation pénale entraînant une amende se traduira par une facture plus lourde pour le contrevenant.
Les dernières années ont vu un renforcement massif des moyens de contrôle : multiplication des radars fixes, radars tronçons, caméras ANPR en milieu urbain et répression accrue des usages du téléphone au volant. Le gouvernement envisage encore d’autres mesures (permis à points, extension des caméras ANPR à de nouvelles infractions). Dans ce climat de tolérance zéro, l’augmentation des montants accentue la pression financière sur les conducteurs.
Officiellement, l’objectif affiché est de dégager environ 50 millions d’euros supplémentaires par an grâce à ces hausses combinées et à une meilleure efficacité administrative. Les recettes liées aux amendes routières ont déjà atteint des niveaux historiques (plus de 577 millions € en 2024) ; avec la révision, le total pourrait dépasser 620 millions € d’ici 2027.
Au-delà de l’aspect budgétaire, la revalorisation a des effets dissuasifs variables : la fréquence des contrôles et le risque d’être verbalisé restent les leviers les plus efficaces pour modifier les comportements. Pour les conducteurs, cela signifie un coût direct plus élevé en cas d’infraction et, potentiellement, une augmentation des contestations et recours judiciaires.
Face à une amende, adoptez une démarche méthodique :
Ces hausses rendent d’autant plus important un examen juridique précis de chaque dossier : contestations mal menées peuvent coûter cher, tandis qu’une défense bien préparée peut aboutir à des résultats favorables.
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