La conduite de trottinette sous alcool, drogues ou en tenant un GSM est rappelée comme dangereuse et sanctionnée ; visibilité nocturne, absence de casque, usage impropre et excès de vitesse poussent les forces à saisir et retirer des engins non conformes. Legalstreet vous invite à lire l’article pour comprendre les responsabilités juridiques (sanctions, retrait de permis, obligations pour jeunes conducteurs) et les bonnes pratiques médicales à respecter pour éviter risques et litiges.

La trottinette électrique s’est imposée comme un mode de déplacement urbain pratique — mais elle n’est pas sans risques. Conduire sous l’emprise de l’alcool, de drogues ou en tenant son téléphone est dangereux et illégal. Chaque usager doit garder à l’esprit qu’il participe à la circulation sur la voie publique et assume des responsabilités civiles et pénales en cas d’accident.
La conduite d’un véhicule (y compris une trottinette) après consommation d’alcool, de stupéfiants ou de médicaments ayant des effets psychotropes augmente significativement le risque d’accident. Les contrôles routiers cherchent d’abord à détecter alcoolémie et drogues ; en cas d’état altéré identifié, des sanctions administratives et pénales peuvent tomber (retrait de permis, amendes, voire poursuites). L’article 35 du Code de la route, cité par les forces de l’ordre, permet notamment des mesures immédiates comme le retrait du permis pour 15 jours selon la situation constatée.
Le soir, l’obscurité multiplie les dangers : trottinettes et vélos souvent sans casque ou sans éclairage sont moins visibles. Pour réduire les risques, plusieurs mesures simples et efficaces existent :
Le casque est fortement recommandé même s’il n’est pas toujours juridiquement obligatoire. Les engins modifiés (par ex. rendus plus puissants ou « débridés ») représentent un danger et peuvent rendre le véhicule non conforme à la réglementation ; en conséquence, les forces de l’ordre procèdent à des contrôles, au retrait et à la saisie des matériels non conformes. Rouler à deux sur une trottinette non conçue pour cela accroît le risque d’accident et d’atteinte à la sécurité routière.
Un « jeune conducteur » est défini comme une personne titulaire du permis depuis moins de deux ans. Sur la route, les jeunes conducteurs bénéficient d’un régime particulier : en cas d’infraction grave à partir du deuxième degré, les sanctions sont plus sévères et peuvent imposer le repassage d’examens. Cette politique vise à responsabiliser les conducteurs récemment formés et à diminuer les comportements à risque.
La consommation de médicaments peut altérer les capacités de conduite. Beaucoup d’usagers ne lisent pas la notice ni ne vérifient l’impact d’un traitement sur la conduite — antidépresseurs, anxiolytiques ou médicaments provoquant somnolence sont concernés. Les patients doivent :
Les forces de l’ordre disposent d’outils pour contrôler la vitesse et la conformité des engins. Elles n’hésitent pas à retirer de la circulation et à saisir les véhicules non conformes ou dangereux. Au-delà de la répression, la prévention passe par l’information des usagers, la signalisation adaptée et l’élaboration de règles claires par les autorités compétentes pour harmoniser les obligations (éclairage, équipement, interdictions).
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